Les pays les plus pauvres concentrent les victimes. La comparaison entre le séisme de 2010 à Haïti, un des Pays les Moins Avancés (PMA), et celui de 2011 à Fukushima au Japon (pays développé) est éclairante. Avec une magnitude de 7 contre 9, celui d'Haïti était 1 000 fois moins puissant mais a fait environ 14 fois plus de victimes (230 000 morts contre 16 000), notamment à cause de la fragilité des infrastructures et du faible degré de prévention.
Un cercle vicieux à briser. Si la pauvreté accroît la vulnérabilité, les catastrophes aggravent la pauvreté et peuvent donner naissance à de nouveaux risques. Ainsi, à Haïti, le séisme a détruit le réseau d'adduction d'eau et d'évacuation des déchets ; la dégradation de l'hygiène a en retour provoqué une épidémie de choléra qui a fait plusieurs milliers de morts. L'aide internationale publique (ONU, États) et privée (Organisations Non Gouvernementales) est alors indispensable pour venir au secours des populations.