La dernière offensive allemande du printemps 1918. L'état‑major allemand profite de la fin du conflit à l'Est pour engager une très grande offensive sur le front Ouest. Pour la première fois depuis quatre ans, le front est rompu et les forces de l'Entente reculent. Les Allemands se retrouvent à quelques dizaines de kilomètres de Paris, comme en 1914. Mais
, qui vient d'être nommé général en chef des armées alliées, réussit à sauver la situation. Le 18 juillet, les Allemands sont repoussés.
La contre‑offensive. À partir de l'été 1918, les Américains sont opérationnels et sont engagés en nombre sur le front. L'arrivée de troupes fraîches et des chars d'assaut américains rompent l'équilibre des forces : dès lors, les Allemands ne cessent de reculer.
Vers la paix. Dès le 7 novembre 1918, les Allemands commencent à négocier la paix avec les Français et les Anglais (
). Le 9 novembre, Guillaume II abdique et est remplacé par un gouvernement républicain : c'est le début de la République de Weimar. Le socialiste Ebert dirige le gouvernement qui accepte la fin de la guerre : l'
armistice est signé le 11 novembre au matin et prend effet le jour même à 11h. Le Français Augustin Trébuchon, tué à 10h50, est le dernier soldat à périr lors du conflit. Le 12 novembre, les journaux annoncent la fin de la guerre (
).