Énoncé coupé de la situation d'énonciation | Énoncé ancré dans la situation d'énonciation | |
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Genres | Le plus fréquent dans les romans | Tous les dialogues, certains récits |
Qui parle ? | Le narrateur s'efface (3e personne) |
Le locuteur parle en son nom (1re personne) Il utilise des modalisateurs |
À qui ? | Le destinataire est le lecteur, en général | Le destinataire est identifiable |
Quand et où ? | Cadre spatio-temporel du narrateur = inconnu → Les indications spatio-temporels ne font pas référence à la situation d'énonciation : en 2020, à Istanbul, etc. | Cadre spatio-temporel du narrateur = précis et connu → Les déictiques y font référence : ici, là, demain, etc. |
Temps utilisés | Passé simple, imparfait, plus-que-parfait | Présent, passé composé, futur |
Discours direct | Discours indirect | Discours indirect libre | |
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Définition | Le narrateur rapporte directement les paroles d'un personnage, comme une réplique au théâtre. | Le narrateur intègre les paroles d'un personnage à sa narration. | Les paroles sont reformulées par le narrateur mais intégrées au récit. Mélange entre le discours direct et le discours indirect |
Exemple | Il se demanda : « Viendra-t-elle au restaurant ? » | Il se demanda si elle viendrait au restaurant comme promis. | Il attendit avec impatience l'heure du dîner. Viendrait-elle au restaurant comme promis ? |
Caractéristiques |
→ énoncé ancré |
→ énoncé coupé Remarque : à la 3e personne et dans un récit au passé, il faut changer les pronoms et respecter la concordance des temps. |
→ énoncé coupé |
Effet recherché |
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Des connecteurs spatiaux Des connecteurs temporels Des termes d'addition |
→ au centre, à droite → d'abord, ensuite → et, aussi | Pour organiser la description. |
Des verbes de perception | → apercevoir, sentir, entendre | Pour convoquer les sens du lecteur. |
Des expansions du nom (adjectif, subordonnée relative, complément du nom) | → une commode de noyer dont un tiroir manquait. Émile Zola, L'Assommoir, 1876.
| Pour apporter des précisions. |
Des comparaisons et des métaphores | → La plaine paraissait, à son milieu, poudrée de farine d'amidon. Joris-Karl Huysmans, À rebours, 1884.
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Pour aider à mieux imaginer ; Pour lier l'inconnu à ce que le lecteur connaît ; Pour rendre le texte plus poétique. |
Nos manuels sont collaboratifs, n'hésitez pas à nous en faire part.
Oups, une coquille
j'ai une idée !