Depuis la Seconde Guerre mondiale, l'industrie chimique s'est considérablement développée et les produits issus de cette industrie sont omniprésents dans notre quotidien.
Cependant, lors de cette expansion rapide, l'industrie chimique n'a pas toujours eu conscience des conséquences à moyen et long termes de certaines pratiques. La prise de conscience, dans les années 1970, a conduit à un changement important. Cette réforme a abouti dans les années 1990 au concept de « chimie verte » :
Voici une liste non exhaustive de pratiques permettant de mettre en œuvre les principes de la chimie verte :
- l'économie d'atomes privilégiant les réactions d'addition ou de réarrangement plutôt que les réactions de substitution et d'élimination, peu économes en atomes ;
- la catalyse pour réduire la consommation énergétique, diminuer la quantité de réactifs utilisés et diminuer les étapes de séparation ;
- les conditions de réactions alternatives comme l'usage des
micro‑ondes ou encore des ultrasons ;
- les solvants verts comme le dioxyde de carbone supercritique comme solvant apolaire ou l'eau en tant que solvant polaire ;
- la valorisation des agro-ressources avec l'exploitation des ressources végétales ou la substitution des matières premières pétrochimiques par la biomasse végétale ;
- la valorisation du dioxyde de carbone comme solvant ou
comme réactif.