une boule à neige interactive
une boule à neige interactive
Histoire-Géographie-EMC Terminale

Rejoignez la communauté !
Co-construisez les ressources dont vous avez besoin et partagez votre expertise pédagogique.
HISTOIRE
Ch. 1
L’impact de la crise de 1929 : déséquilibres économiques et sociaux
Ch. 2
Les régimes totalitaires
Ch. 4
La fin de la Seconde Guerre mondiale et les débuts d’un nouvel ordre mondial
Ch. 5
Une nouvelle donne géopolitique : bipolarisation et émergence du tiers-monde
Ch. 6
La France : une nouvelle place dans le monde
Ch. 7
La modification des grands équilibres économiques et politiques mondiaux
Ch. 8
La France de 1974 à 1988, un tournant social, politique et culturel
Ch. 9
Nouveaux rapports de puissance et enjeux mondiaux
Ch. 10
La construction européenne entre élargissement, approfondissement et remises en question
Ch. 11
La République française
GÉOGRAPHIE
Thème 1
Mers et océans : au cœur de la mondialisation
Ch. 1
Mers et océans : vecteurs essentiels de la mondialisation
Ch. 2
Mers et océans : entre appropriation, protection et liberté de circulation
Ch. 3
La France, une puissance maritime ?
Thème 2
Dynamiques territoriales, coopérations et tensions dans la mondialisation
Ch. 4
Des territoires inégalement intégrés à la mondialisation
Ch. 5
Coopérations, tensions et régulations aux échelles mondiale, régionale et locale
Ch. 6
La France : un rayonnement international différencié et une inégale attractivité dans la mondialisation
Thème 3
L’Union européenne dans la mondialisation : des dynamiques complexes
Ch. 7
Des politiques européennes entre compétitivité et cohésion des territoires
Ch. 8
L’Union européenne, un espace plus ou moins ouvert sur le monde
Ch. 9
La France : les dynamiques différenciées des territoires transfrontaliers
Ch. 10
La France et ses régions dans l’Union européenne et dans la mondialisation
Bac
Exercices Bac
EMC
Axe 1
Fondements et expériences de la démocratie
Axe 2
Repenser et faire vivre la démocratie
Chapitre 3
Cours 2

Violences de guerre et crimes de masse

Ressource affichée de l'autre côté.
Faites défiler pour voir la suite.
Pourquoi la Seconde Guerre mondiale se distingue-t-elle des conflits précédents par son niveau de violence ?
Ressource affichée de l'autre côté.
Faites défiler pour voir la suite.

Testez vos connaissances sur ce quiz

Placeholder pour illu-boite-a-outil-chronoquizillu-boite-a-outil-chronoquiz
Le zoom est accessible dans la version Premium.
Retrouvez un pour ce cours, à faire en classe en direct !
Ressource affichée de l'autre côté.
Faites défiler pour voir la suite.

A
Une guerre d'un nouveau type

1
Une guerre totale

La mobilisation des sociétés. Les pays belligérants mobilisent l'ensemble de leur appareil industriel et mettent leur économie au service de la guerre. Jamais autant d'hommes n'avaient été mobilisés : on estime qu'environ 100 millions de soldats se sont battus durant la guerre. Dans tous les pays, les civils sont également mis à contribution pour participer à l'effort de guerre, notamment via une intense propagande.

La course à l'armement. Tous les pays en guerre cherchent à moderniser leur armement pour obtenir un avantage sur l'ennemi. Les belligérants élaborent de nouveaux outils de décodage ou de détection (radar, sonar) et, surtout, de nouvelles armes plus meurtrières, comme le missile allemand V2 et la bombe atomique.

2
Une guerre d'anéantissement

Un conflit idéologique. L'opposition entre les pays de l'Axe et les Alliés n'est pas que géopolitique, mais aussi idéologique. Le but est de détruire totalement l'adversaire : on parle de guerre d'anéantissement. L'ennemi est déshumanisé, ce qui contribue à la radicalisation de la violence de guerre, en particulier contre les populations civiles. Allemands, Russes et Japonais commettent ainsi de nombreux massacres de masse.

Les bombardements urbains. Les pays de l'Axe comme les Alliés choisissent de bombarder massivement leurs adversaires. Les cibles sont les voies de communication (routes, ponts), les infrastructures économiques (usines), mais aussi les villes, pour miner le moral de l'adversaire. Le coût matériel et humain de ces opérations est immense : certaines villes, en particulier en Allemagne, sont entièrement détruites (), tandis que les victimes civiles se comptent par dizaines de milliers.

Une politique d'extermination. Les nazis mettent en œuvre la purification ethnique des territoires conquis : dès septembre 1939, l'élite polonaise est exterminée (opération Tannenberg). Dans le cadre de l'opération Barbarossa, les Einsatzgruppen ont pour mission d'exécuter les communistes et la population juive de l'Est, sans distinction d'âge ni de sexe. Près de 1,5 million de personnes sont ainsi assassinées à partir de l'été 1941.
Ressource affichée de l'autre côté.
Faites défiler pour voir la suite.

Vocabulaire

  • Einsatzgruppen : commandos allemands spécialisés dans l'assassinat de masse des civils.

  • Effort de guerre : mobilisation sociale, économique et industrielle afin de subvenir aux besoins militaires d'un État.

  • Guerre d'anéantissement : guerre visant la destruction totale des forces militaires et des populations jugées ennemies.

  • Massacre de masse : fait de tuer de nombreuses personnes dans un court délai, généralement par fusillade.
Ressource affichée de l'autre côté.
Faites défiler pour voir la suite.

B
La politique génocidaire nazie

1
Lutter contre la « contamination juive »

Les Juifs persécutés. Les nazis considèrent que les Juifs sont une « race inférieure » et qu'ils risquent de contaminer la race aryenne. Dès 1933, ils sont persécutés en Allemagne et plusieurs sont emprisonnés dans des camps de concentration, comme Dachau ou Buchenwald (). Ces camps accueillent tous les « ennemis du Reich » : Juifs, Tsiganes, prisonniers politiques, homosexuels.

Projets de déportation et ghettos. Jusqu'en 1941, les nazis veulent déporter les populations juives hors du Reich, vers l'Europe de l'Est ou à Madagascar. Dans les territoires conquis, les Juifs doivent s'entasser dans des ghettos : ils sont par exemple plus de 400 000 dans celui de Varsovie. La mortalité y est très élevée, en particulier à cause de la famine.

2
L'univers concentrationnaire

Le choix du génocide. Les massacres de masse commis par les Einsatzgruppen sont vite jugés inefficaces, trop coûteux et trop éprouvants pour le mental des bourreaux. Le 20 janvier 1942, la conférence de Wannsee valide la « Solution finale de la question juive » : il s'agit désormais de déporter l'ensemble des Juifs d'Europe vers des centres de mise à mort pour les y assassiner en masse.

Organiser le génocide. De hauts fonctionnaires nazis, comme Adolf Eichmann ou , s'emploient à mettre en œuvre cette politique génocidaire. Les ghettos sont vidés, malgré la résistance de populations juives, comme à Varsovie en avril 1943. Les SS, chargés de traquer les Juifs et de surveiller les camps, bénéficient du soutien au moins passif de la population allemande et de la collaboration de certains États, comme la France.

Les camps de la mort. Six camps d'extermination sont créés : Chelmno, Belzec, Majdanek, Sobibor, Treblinka et Auschwitz-Birkenau, le plus grand. Les nazis y mettent au point des chambres à gaz, camouflées en douches, dans lesquelles sont assassinés les déportés, souvent quelques heures après leur arrivée dans les camps. Des détenus juifs, les Sonderkommando, récupèrent les biens des défunts – vêtements, chaussures, dents en or – et brûlent les corps dans des fours crématoires.
Ressource affichée de l'autre côté.
Faites défiler pour voir la suite.

Biographie

Placeholder pour HeydrichHeydrich
Le zoom est accessible dans la version Premium.

Reinhard Heydrich
(1904‑1942)

Chef de la Gestapo à partir de 1936, il installe des ghettos juifs en Pologne occupée, crée les Einsatzgruppen et organise la conférence de Wannsee. Nommé gouverneur de Bohême‑Moravie en septembre 1941, il est tué le 4 juin 1942 par des résistants tchèques.
Ressource affichée de l'autre côté.
Faites défiler pour voir la suite.

Vocabulaire

  • Camps de concentration : lieu fermé et surveillé dans lequel sont détenues des personnes soumises aux travaux forcés.

  • Centre de mise à mort : lieu fermé et surveillé dans lequel est organisé l'assassinat en masse des détenus.

  • Ghetto : dans une ville, quartier réservé ou imposé aux Juifs.

  • Solution finale : expression codée employée par les nazis, à partir de janvier 1942, pour désigner la destruction systématique et planifiée des Juifs d'Europe.
Ressource affichée de l'autre côté.
Faites défiler pour voir la suite.

C
Un bilan humain d'une ampleur inédite

Les victimes civiles du nazisme. Près de 5 700 000 Juifs ont été victimes du génocide mis en œuvre sous le IIIe Reich, dont 3 millions dans les camps d'extermination entre 1942 et 1945. On estime qu'entre 100 000 et 200 000 Tsiganes ont été tués. Des millions de prisonniers de guerre sont morts, victimes des terribles conditions de vie dans les camps de concentration allemands ().

À l'échelle mondiale, le bilan humain est terrible : entre 50 et 70 millions de victimes, dont la moitié de civils. Après la guerre, des dizaines de millions de réfugiés errent sur les routes de l'Europe. La famine continue à faire des ravages pendant des années en Europe et en Asie.
Ressource affichée de l'autre côté.
Faites défiler pour voir la suite.

Les documents du cours

Ressource affichée de l'autre côté.
Faites défiler pour voir la suite.

Doc. 1
Des villes bombardées

Placeholder pour Bombardement DresdeBombardement Dresde
Le zoom est accessible dans la version Premium.

Rue de Dresde après un bombardement, 15 février 1945, photographie anonyme.
Ressource affichée de l'autre côté.
Faites défiler pour voir la suite.

Doc. 2
Les camps de concentration

Placeholder pour Prisonniers Camps de concentrationPrisonniers Camps de concentration
Le zoom est accessible dans la version Premium.

Harry Miller, libération du camp de Buchenwald, 16 avril 1945, photographie.
Ressource affichée de l'autre côté.
Faites défiler pour voir la suite.

Écho des temps

Le négationnisme, apparu dès les années 1950, est un courant idéologique qui nie la réalité de la politique génocidaire conduite par le IIIe Reich durant la Seconde Guerre mondiale. En France, depuis la loi du 30 juillet 1990, le fait de contester lʼexistence de crimes contre l'humanité est puni par la loi.

Une erreur sur la page ? Une idée à proposer ?

Nos manuels sont collaboratifs, n'hésitez pas à nous en faire part.

Oups, une coquille

j'ai une idée !

Nous préparons votre pageNous vous offrons 5 essais

Yolène
Émilie
Jean-Paul
Fatima
Sarah
Utilisation des cookies
Lors de votre navigation sur ce site, des cookies nécessaires au bon fonctionnement et exemptés de consentement sont déposés.