Les réseaux sociaux peuvent être le support de cyberviolence par le biais d'actes malveillants. La loi encadre les pratiques afin de protéger les internautes.

Le revenge porn est une pratique qui est apparue aux yeux du grand public avec la diffusion de vidéos intimes de personnalités publiques, du monde du cinéma, de la musique et parfois de la politique. Dans les établissements scolaires, cette forme de cyberviolence est devenue parfois banale, rendant totalement impuissantes les victimes, mais également le personnel de ces établissements qui n'ont guère les moyens de stopper la diffusion de ce type de contenus sur les réseaux sociaux.

À la base de ce fléau, la pratique des nudes a progressivement aboli les frontières de l'intime. Destinées à séduire, devenues parfois courantes et aux yeux de certains élèves comme étant la norme, elles banalisent l'appropriation de vidéos ou d'images numériques intimes.

En quoi le revenge porn diffère-t-il de la « simple » diffusion de nudes ? Il s'agit bel et bien d'un acte malveillant. Sans le consentement de la victime, des individus diffusent des contenus sexuellement explicites destinés à humilier et à briser les victimes. Parfois associés à des commentaires profondément blessants, cet acte n'est pas anodin et la justice punit lourdement leurs auteurs, jusqu'à deux ans d'emprisonnement et 60 000 € d'amende.