Lucas réalise son premier stage comme chargé d'accueil à la réception d'un grand hôtel. Ce stage lui permet de découvrir l'hôtellerie de luxe, d'être au contact des clients, de parler anglais et de se former aux logiciels de gestion des réservations. Il travaille sans compter ses heures supplémentaires malgré son contrat de 35 heures hebdomadaires. Il témoigne : « On est sous pression en permanence et on n'a pas le temps de faire une pause ou même de manger. On ne nous demande pas de ne pas prendre de pause, mais on a toujours des choses à faire ou un client à qui répondre. »

Mickaëla a repris la ferme agricole familiale. Un an plus tard, elle fait le point avec son banquier car sa situation financière est préoccupante. Elle a beaucoup emprunté pour moderniser la ferme et mettre en place une agriculture plus raisonnée. Cependant, suite aux aléas climatiques, les premières récoltes ont été décevantes et elle n'a pas pu embaucher un apprenti qui l'aurait aidé dans les tâches quotidiennes. Aujourd'hui elle peut à peine se verser un salaire. À la fatigue psychique de la gestion de l'entreprise, s'ajoute la fatigue physique et le sentiment de solitude.

En stage dans une structure médico-sociale, Ludivine subit des remarques sexistes et sexuelles de la part de patients ou de collègues masculins de son équipe. L'étudiante est constamment mal à l'aise et a fini par changer sa façon de s'habiller et de se maquiller pour éviter au maximum ce genre de remarques. Malgré plusieurs tentatives pour en discuter avec son responsable et face à la détérioration de la situation, Ludivine décide de quitter son stage pour mettre fin à cette situation.