Les pièces de Sarah Kane
témoignent de ce que
l'on a appelé le théâtre
In‑Yer‑Face, théâtre
« coup de poing » ayant
émergé au Royaume‑Uni
dans les années 1990,
et qui cherche à mettre
mal à l'aise le public
par sa
violence verbale
et scénique (visuelle et
sonore). Il met ainsi en
pratique le
théâtre de
la cruauté, théorisé par
Antonin Artaud
(
voir ).
Toutefois, Kane tend
à supprimer toute
théâtralité, tout effet
scénique, pour
concentrer
la violence dans le
langage.