Au-delà de son atmosphère, les instruments en orbite autour de la Terre sont capables de mesurer une puissance surfacique de 240 W·m-2 qui s'échappe de la Terre en direction de l'espace. Pourtant, d'après la loi de Stefan-Boltzmann, la température moyenne de la surface terrestre, à savoir 15 °C, implique que le sol émet en moyenne 390 W·m-2 sous forme de rayonnement infrarouge. Comment expliquer un tel écart ?
Pour y répondre, il faut savoir qu'une grande partie du rayonnement infrarouge émis par la surface de la Terre est absorbée par l'atmosphère. Ainsi réchauffée, l'atmosphère émet son propre rayonnement infrarouge, vers le sol d'une part, et l'espace d'autre part. Ce phénomène est appelé « l'effet de serre ».