les quantités de matière initiales de réactif titrant n_{0}(\text{A}) et de réactif titré n_{0}(\text{B}) vérifient l'égalité \dfrac{n_{0}(\mathrm{A})}{\mathrm{a}}=\dfrac{n_{0}(\mathrm{B})}{\text{b}} au point d'équivalence.
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Repérer l'équivalence
Tout l'enjeu des titrages est de repérer l'équivalence,
le moment où les réactifs ont été introduits dans des proportions stœchiométriques.
Avant l'équivalence, le réactif titré est en excès, c'est donc lui qui reste dans le bécher. Après l'équivalence, le réactif titrant est en excès, c'est donc lui qui reste dans le bécher.
Dans le cas d'espèces colorées, on utilise la coloration
des espèces chimiques pour repérer l'équivalence :
si le réactif titré est la seule espèce colorée, l'équivalence coïncide avec la disparition de la couleur,
si le réactif titrant est la seule espèce colorée, l'équivalence correspond avec l'apparition d'une coloration dans le milieu.
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Les limites des titrages colorimétriques
La technique de titrage permet de :
déterminer la concentration d'une espèce chimique en solution. L'objectif recherché est d'effectuer, par exemple, un contrôle qualité sur une espèce chimique.
Mais lors d'un titrage colorimétrique :
le suivi à l'œil nu est source d'une grande incertitude dans la lecture du volume équivalent ;
un titrage est destructif, l'espèce dont on cherche à déterminer la concentration est détruite dans
l'échantillon titré ;
un titrage colorimétrique nécessite la présence d'espèces colorées pour identifier l'équivalence, il n'est donc pas adapté à toutes les espèces chimiques étudiées.
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