Une grande diversité régionale. La nature et les modalités de production de l'agriculture française sont très diverses :
polyculture traditionnelle dans les régions de l'ouest, culture céréalière (plaines du Bassin parisien) ou encore culture du vignoble (Bordeaux, Bourgogne, Champagne). Dans les années 1840-1870, la peintre
représente un monde des campagnes dominé par la petite exploitation familiale et qui continue largement à utiliser les pratiques traditionnelles (
).
Une population majoritairement rurale. Sous le Second Empire, les agriculteurs représentent encore une part majeure de la population active (
). Les espaces ruraux occupent la majorité du territoire national, peuplé de nombreux villages et petites villes. Cet espace fait l'objet d'une politique impériale de modernisation (amélioration des réseaux de transport, notamment des canaux, des chemins de fer et des
chemins vicinaux) et d'encadrement (présence accrue de la gendarmerie dans les campagnes pour assurer la sécurité des routes).
Évolutions agricoles. La prospérité, assez inégale, profite notamment aux fermiers des pays de bocage dans l'Ouest (Bretagne, Normandie, Poitou). Cette prospérité est due à des perfectionnements techniques de l'agriculture : outre la généralisation des
assolements, on assiste au développement des machines à battre et à la mise au point des premières moissonneuses. En revanche, les engrais chimiques sont encore au stade expérimental. Dans l'ensemble, la modernisation technique reste très faible.