Héritages urbains. Au début du Second Empire, Paris est marquée par l'enchevêtrement du bâti, l'entassement de la population et l'insuffisance des réseaux techniques, qui engendrent des problèmes quotidiens de circulation et des crises sanitaires (épidémie de choléra en 1849). Or, le pouvoir politique souhaite faire de Paris la capitale de la modernité tout en affirmant son autorité sur une ville souvent turbulente.
Les travaux haussmanniens. Dans la continuité des premiers grands travaux initiés sous la monarchie de Juillet, Napoléon III décide de moderniser radicalement la capitale. Il confie cette tâche au préfet de la Seine, Haussmann. Entre 1853 et 1870, la ville est métamorphosée : percement de grandes artères (grands boulevards, avenues), modernisation des équipements collectifs (eau, gaz de ville, égouts), construction de logements selon une nouvelle norme architecturale.
Un territoire urbain agrandi et transformé. Ces travaux, qui font aussi une place aux espaces verts dans la capitale et dans sa proche banlieue – bois de Vincennes et de Boulogne (
) –, s'étendent à la périphérie parisienne en 1860.