Un mouvement général. Plusieurs lois assurant les libertés fondamentales sont adoptées, surtout au début des années 1880. Elles reprennent l'esprit de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789. Elles sont sociales avec le rétablissement du divorce (
), économiques avec le droit de travailler le dimanche (1880) ou encore politiques avec l'élection des maires par les conseils municipaux (1882).
La liberté de la presse. Adoptée le 29 juillet 1881, la loi sur la liberté de la presse permet la multiplication des quotidiens. Au début des années 1880, ils sont déjà 250 et s'écoulent à 2 750 000 exemplaires. Cet essor est permis par la révolution de la
rotative intervenue au milieu du XIX
e siècle et par l'alphabétisation croissante de la population.
Le droit de créer des syndicats. Instauré en 1884 par
, il entraîne la multiplication de
syndicats dans différents secteurs (
). En 1895 est finalement créée à Limoges la CGT (Confédération générale du travail), première union nationale des syndicats. La loi sur la liberté d'association (1901) complète le dispositif.