L'antiparlementarisme. Des scandales politico‑financiers impliquant des députés alimentent une hostilité diffuse au régime. Celle‑ci se cristallise parfois autour de grandes figures charismatiques, comme le mouvement
boulangiste, qui prône un retour à un ordre militaire (
).
L'affaire Dreyfus. En 1894, l'officier
est accusé d'espionnage pour le compte de l'Allemagne. Juif, il est le coupable idéal dans un pays où l'
antisémitisme est très ancré. L'enquête est falsifiée, la presse l'accable malgré des preuves de plus en plus claires de son innocence. Dreyfus n'est réhabilité qu'en 1906.
La violence nationaliste. L'extrême droite prend de l'ampleur au tournant du siècle avec des ligues comme la Ligue des patriotes, créée en 1882. Leurs membres défendent des valeurs réactionnaires et xénophobes, exaltent le rôle de l'armée et l'appartenance nationale. Le gouvernement réprime sévèrement les mouvements les plus radicaux, qui caressent l'idée de renverser la République.