Avec 67 millions d'habitants, la France est le deuxième pays de l'Union européenne par sa population. Cette population augmente car le solde naturel et le solde migratoire sont tous les deux positifs.

La population est concentrée dans les agglomérations (60 % des Français vivent dans un pôle urbain). Il existe aussi des espaces de faible densité (centre de la métropole, montagnes, Guyane).

La population française vieillit en raison de l'allongement de l'espérance de vie et de la baisse de la fécondité au cours du siècle écoulé. C'est moins vrai dans certains des territoires d'Outre-mer.

Les étrangers représentent 6 % de la population. La France a une tradition d'accueil migratoire ancienne qui contribue à la diversité de sa population.

Il existe d'importantes inégalités de revenus entre territoires : certains départements peuvent être 3 ou 4 fois moins riches que l'Île-de-France, en particulier en Outre-mer.

Les inégalités sont également fortes entre individus. Certains gagnent bien plus que le revenu médian de 1 800 € par mois et d'autres bien moins. Ces inégalités peuvent trouver leur source dans des discriminations.

Les inégalités sont plus visibles et s'accroissent. La crise des finances publiques creuse les inégalités.

Financer le coût des retraites, de la santé et de la dépense pour les plus âgés est un enjeu majeur avec le vieillissement de la population. La France soutient sa natalité ; cette politique porte ses fruits, expliquant une situation moins dégradée que chez ses voisins.

Avec la sécurité sociale, l'État contribue à réduire les inégalités entre individus. Chômage, maladie, retraite sont des risques mutualisés. L'État organise également des services publics (transport, éducation, santé), contribuant ainsi à réduire les inégalités sociales.

Des aides ciblent les territoires en difficulté (politique de la ville, Zones de Revitalisation Rurale). L'Outre-mer bénéficie d'aides spécifiques. Les collectivités locales et l'Union européenne agissent aussi pour réduire les inégalités.