Toute personne a […] le droit de recevoir,
sur l'ensemble du territoire, les traitements et
les soins les plus appropriés et de bénéficier des
thérapeutiques dont l'efficacité est reconnue et
qui garantissent la meilleure sécurité sanitaire et
le meilleur apaisement possible de la souffrance
au regard des connaissances médicales avérées.
Les actes de prévention, d'investigation ou de
traitements et de soins […] ne doivent pas être
poursuivis par une obstination déraisonnable.
Lorsqu'ils apparaissent inutiles, disproportionnés
ou n'ayant d'autre effet que le seul maintien
artificiel de la vie, ils peuvent être suspendus ou
ne pas être entrepris. Dans ce cas, le médecin
sauvegarde la dignité du mourant et assure la
qualité de sa vie en dispensant les soins visés à
l'article L. 1110‑10.
Toute personne a le droit d'avoir une fin de
vie digne et accompagnée du meilleur apaisement
possible de la souffrance. Les professionnels
de santé mettent en œuvre tous les moyens
à leur disposition pour que ce droit soit respecté.
Si le médecin constate qu'il ne peut soulager
la souffrance d'une personne, en phase
avancée ou terminale d'une affection grave et
incurable, quelle qu'en soit la cause, qu'en lui
appliquant un traitement qui peut avoir pour
effet secondaire d'abréger sa vie, il doit en informer
le malade […] ou, à défaut, un des proches.