Se référant au bouddhisme, Siddhartha invite à penser la possibilité d'une spiritualité religieuse, sans dogmatisme ; il ne suit pas des préceptes mais découvre dans une expérience de vie, parfois douloureuse, un chemin spirituel.
Les stoïciens pratiquaient déjà un « exercice spirituel », selon l'expression de Pierre Hadot dans son ouvrage Qu'est‑ce que la philosophie antique ? Leur doctrine s'organise autour de l'idée de « vivre en accord avec la nature », laquelle s'identifie pour eux au monde, mais aussi à un dieu. L'âme doit ainsi s'exercer à être en harmonie avec la nature, harmonie qui est le guide d'une vie heureuse. Il s'agirait alors de penser la spiritualité comme une tentative de compréhension du monde comme totalité. C'est une idée qui n'est pas strictement bouddhiste, on en trouve un exemple occidental dans cette pensée de Marc Aurèle :