Où l'on découvre une fleur qui sait se faire adorer… ou détester !
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1797, Java (Indonésie). Au cœur de la forêt tropicale, le botaniste Louis Auguste Deschamps se bouche le nez. Une horrible odeur de cadavre flotte dans l'air, mais impossible d'en trouver la source. Soudain, il aperçoit au loin une masse rouge. C'est elle qui répand cette odeur et, contre toute attente, il ne s'agit pas d'un animal mort, mais d'une fleur !
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Le botaniste vient de tomber sur une
Rafflesia : la plus grande fleur du monde (elle
peut mesurer un mètre et peser sept kilos),
et… qui sent aussi le plus mauvais ! En tout
cas, de l'avis de Louis Auguste Deschamps.
Mais cette odeur plaît beaucoup à certains :
les insectes charognards.
C'est bien simple, ils sont fous de ces senteurs de chair en décomposition. Eux qui se nourrissent d'animaux morts reconnaissent l'odeur du repas. Ils viennent donc boire goulûment le nectar que leur offre la Rafflesia. Mais sans s'en rendre compte, ils sont ainsi bien utiles à la plante.
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En pénétrant au cœur de la fleur, l'insecte
se retrouve couvert de pollen. Puis,
lorsqu'il va goûter le nectar puant d'une
autre Rafflesia, il y dépose ce pollen, ce qui
permet la reproduction de la plante. Malin !
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