• Un conte fantastique qui s'ouvre sur un pacte infernal et l'acquisition d'un objet aussi précieux que maudit ;
• Un roman réaliste qui nous plonge dans les quartiers populaires comme dans les plus riches du Paris de 1830 ;
• Une réflexion philosophique qui questionne la nature humaine et l'effet mortifère des passions.

La Peau de chagrin figure parmi les premiers titres de ce qui deviendra La Comédie humaine, un ensemble de plus de quatre-vingt-dix livres dont le retour des mêmes personnages assure l'unité.
Rastignac, Taillefer, Bianchon, Aquilina ou Blondet font ici leur entrée avant de revenir de façon récurrente sous la plume de l'auteur dans d'autres romans, comme Le Père Goriot ou Illusions perdues.

La Peau de Chagrin fait résonner des thèmes universels, aussi forts hier qu'aujourd'hui. Comment trouver sa place dans un monde dont on se sent exclu ? Que faire de son énergie vitale : la dissiper dans les plaisirs ou la concentrer dans le travail ? Faut-il faire taire nos désirs les plus audacieux ou être raisonnable pour vivre heureux ? Le roman pose ces questions sans prétendre à une réponse définitive.