Les romans de Chrétien de Troyes racontent l'apprentissage de la
fin'amor au sein du mariage, sauf
Lancelot ou le Chevalier de la charrette, qui raconte l'amour de Lancelot pour Guenièvre, la femme du roi Arthur. Ce roman fait réfléchir à la
compatibilité du code courtois avec celui de la chevalerie puisque Lancelot est parfois contraint d'accepter des situations qui lui font
perdre son honneur de chevalier, pour mériter l'amour de sa dame.
Au XIII
e siècle, la tradition de la
fin'amor se poursuit avec
le Roman de la Rose. La première partie, composée par Guillaume
de Lorris, se présente sous la forme d'un
récit allégorique :
un jeune homme cherche à séduire une rose, métaphore de la dame. Pour cela, des allégories comme Courtoisie, Danger ou Jalousie l'aident ou au contraire s'opposent à lui. Poursuivi par Jean de Meung, le roman devient ensuite une
satire de la fin'amor en décrivant les défauts des femmes et en présentant le mariage comme un piège (voir
).
Au début du XV
e siècle, Christine de Pizan met
en garde les femmes contre
les hommes qui utilisent la fin'amor
pour séduire les femmes nobles et qui peuvent les conduire à tout perdre.