L'abandon aux barbiers de toute la pratique fit non seulement perdre aux médecins toute connaissance réelle des viscères, mais aussi toute habileté dans la dissection. Cependant, les barbiers à qui ils avaient abandonné la technique étaient tellement ignorants qu'ils étaient incapables de comprendre des écrits des professeurs de dissection [...]. Dans les écoles, on confie aux uns la dissection du corps humain pendant que les autres commentent les particularités des organes. Ainsi, tout est enseigné de travers ; les journées passent à des questions ridicules et, dans tout ce tumulte, on présente aux assistants moins de choses qu'un boucher, à l'abattoir, ne pourrait en montrer à un médecin ; et je ne parle pas des écoles où l'idée de disséquer l'organisme humain n'est guère venue à l'esprit.