Un contexte de crise de l'Église chrétienne. Depuis le XV
e siècle, les critiques contre l'Église se multiplient. Le clergé est accusé de s'occuper surtout de ses revenus et la vente des
indulgences est condamnée. Les humanistes souhaitent revenir aux sources de l'Église et notamment au texte originel des Évangiles, si possible traduit dans les langues vernaculaires. Malgré ces critiques, l'Église a du mal à se réformer.
La rupture de Martin Luther. Le moine allemand Martin Luther critique le pape dans ses « 95 thèses » (1517). Il est
excommunié pour
hérésie en 1520 et mis au ban de l'empire par Charles Quint en 1522. En 1530, la
Confession d'Augsbourg présentée à l'empereur contient les grands principes du luthéranisme : seule la foi permet de gagner le salut, il n'y a pas de clergé, la Bible est la seule autorité reconnue, trois sacrements seulement sont conservés (baptême, communion, pénitence).
De nouvelles Églises. La Réforme luthérienne en entraîne d'autres.
, qui insiste sur l'importance de la
prédestination, est à l'origine de la Réforme calviniste et fonde la première communauté calviniste à Genève (
). En Angleterre, le roi Henri VIII s'oppose au pape et jette les bases de l'Église anglicane.