Au début du XVII
e siècle, des scientifiques tels que Galilée ou Kepler sont amenés à étudier des courbes dans diverses situations : orbites des planètes, trajectoire d'un projectile, etc. Afin de résoudre un certain nombre de problèmes comme par exemple prédire des trajectoires, il est plus simple pour ces savants d'étudier des portions de courbes infiniment petites. Les quantités étudiées dans ce cas sont qualifiées d'infinitésimales.
C'est d'abord Cavalieri (1598-1647), notamment, qui cherche à théoriser cette notion d'infiniment petit. Il s'appuie sur les travaux d'Archimède et développe ensuite son propre concept d'indivisibles permettant de calculer des aires et des volumes. Ses idées séduisent et se généralisent, mais la conception de ces infiniment petits reste encore difficile à maîtriser.
À la fin du XVII
e siècle, indépendamment l'un de l'autre, les travaux de
Newton (1642-1727) et
Leibniz (1646-1716) vont jeter les bases du calcul infinitésimal qui sera exploitable et dans de très nombreux domaines.
Gottfried Wilhelm Leibniz (1646‐1716)
Image du système solaire présenté par Kepler.