Des risques sismisques et volcaniques très concentrés. Toutes les parties du monde ne sont pas également exposées aux risques d'origine naturelle. Séismes et volcans se concentrent sur les limites des plaques, et notamment le long de la Ceinture de feu du Pacifique (il existe aussi des volcans de « point chaud » au milieu de plaques, comme à Hawaï). Les volcans les plus dangereux sont dits explosifs (Mont St-Helens aux États-Unis, Krakatoa en Indonésie) : ils peuvent générer des colonnes de cendres et de roches, et des nuées ardentes, qui dévalent parfois à 500 km/h les pentes du volcan (cas du Vésuve en août 79). Les volcans qui génèrent de la lave, dits effusifs, sont plus spectaculaires (Etna en Sicile) mais moins dangereux.
Des risques climatiques variables. En milieu tempéré, des tempêtes viennent de l'océan, notamment l'hiver, et elles peuvent faire d'importants dégâts. Sur les terres, les vents peuvent tourbillonner, donnant des tornades, risque très présent dans les Grandes
Plaines des États-Unis. En milieu tropical, une eau à plus de 26°C est propice à la formation de cyclones, particulièrement dévastateurs. Inondations liées à de fortes pluies ou à la fonte des neiges, sécheresses ou maladies transmises par exemple par les moustiques en zone tropicale (paludisme) constituent autant de risques d'origine naturelle liés au climat.