La naissance de la méthode expérimentale. Au XVII
e siècle, les savants font de l'observation de la nature, de l'examen des faits et de la multiplication des expériences les fondements des connaissances. Des observations répétées et la formulation d'hypothèses permettent d'élaborer des lois et des théories, validées par
induction. La méthode expérimentale s'impose en physique, en astronomie, mais aussi dans les sciences de la vie : après de nombreuses exp ériences, William Harvey établit définitivement la circulation du sang en 1628 (
).
Des instruments de mesure et d'observation. Le XVII
e siècle est également caractérisé par l'invention et le perfectionnement d'instruments permettant de mesurer et d'observer le monde. Galilée améliore la lunette astronomique, tandis qu'Isaac Newton invente le premier télescope comportant des miroirs afin de capter la lumière. La mise au point du microscope permet l'observation des micro-organismes et des bactéries (
). La connaissance des phénomènes météorologiques s'améliore également, en particulier avec l'invention du baromètre par Evangelista Torricelli, qui permet de mesurer la
pression atmosphérique.