Le maintien des institutions républicaines. Après l'assassinat de César, son fils adoptif, Octave, devenu l'empereur Auguste, se présente comme le princeps, le « premier des citoyens » : il n'est ni un roi ni un tyran. Le Sénat continue de siéger et les magistrats sont toujours élus par le peuple (
). Mais c'est l'empereur qui nomme les sénateurs, propose les lois et désigne des candidats pour les élections.
Un pouvoir dynastique. Peu à peu, Auguste réussit à concentrer tous les pouvoirs entre ses mains et met progressivement en place un nouveau régime, appelé ensuite l'
Empire. À sa mort, en 14 apr. J.-C., son fils adoptif Tibère devient empereur. Lorsque la succession de l'empereur n'est pas réglée avant sa mort, de graves guerres civiles peuvent éclater : c'est le cas en 69 apr. J.-C., « l'année des quatre empereurs » où quatre prétendants se battent pour le pouvoir (
).
Les évolutions du régime. À la fin du III
e siècle apr. J.-C., face à la difficulté de gouverner seul un si grand empire, Dioclétien invente un nouveau système : la tétrarchie, où le pouvoir est divisé entre quatre hommes, deux « Augustes » et deux « Césars ».