« L'informatique doit être au service de chaque citoyen. Son développement doit s'opérer dans le cadre de la coopération internationale. Elle ne doit porter atteinte ni à l'identité humaine, ni aux droits de l'homme, ni à la vie privée, ni aux libertés individuelles ou publiques. Toute personne dispose du droit de décider et de contrôler les usages qui sont faits des données à caractère personnel la concernant, dans les conditions fixées par la présente loi. »

À quoi servent les données ouvertes ?

L'ouverture des données (open data) vise à encourager la réutilisation des données au‑delà de leur utilisation première par l'administration. En utilisant, directement ou via des applications, des données publiées sur la plateforme « data.gouv.fr », on peut par exemple :

– répondre à des questions ;
– prendre des décisions, pour soi, sa commune, son association ou son entreprise ;
– bénéficier de services utiles au quotidien : pour se déplacer, éviter le gaspillage alimentaire, connaître les services publics à proximité de son domicile ;
– encourager la transparence démocratique des institutions et des élus, par exemple : connaître l'utilisation de la réserve parlementaire, les budgets de l'État et des collectivités, les titres de presse aidés par l'État.

Le Darknet est le lieu de tous les fantasmes et de toutes les contradictions : si des trafics en tout genre s'y déroulent, il est aussi un grand espace de liberté, d'anonymat et de privacité. Fonctionnant sur la même structure physique que le Web mais avec des logiciels différents, il est aussi difficile à pénétrer qu'à étudier. […] Le Web est devenu une sorte de « club » figé assez centralisé, car géré par de grandes firmes pour favoriser l'e‑commerce. […] Le Darknet, lui, décentralise beaucoup plus la diffusion des messages […]. Né dans et avec l'esprit de l'underground, [le Web] s'est institutionnalisé, commercialisé et figé dans une structure optimisant la productivité…