Le rôle du royaume de Piémont‑Sardaigne. Le petit État, dirigé par
, se modernise et se pose comme l'artisan principal de l'unification italienne. Mais sans une aide étrangère, le Piémont ne peut pas lutter contre l'Autriche, beaucoup plus puissante militairement.
La France en appui. Napoléon III décide dès 1858 de soutenir le
Risorgimento. En 1859, la guerre éclate entre l'Autriche et la France alliée au Piémont (
). Les alliés l'emportent à Magenta (4 juin 1859) et la France obtient en 1860 la Savoie et Nice en échange de son aide. Garibaldi pousse les peuples du Centre et du Sud à se révolter et l'unité italienne se construit peu à peu (
).
L'unité sans la France. En 1866, l'Italie soutient la Prusse contre l'Autriche : elle obtient la
Vénétie sans l'aide de la France. Cette dernière décide de soutenir le pape Pie IX à Rome, qui s'oppose à l'unité italienne. La défaite de Sedan entraîne le retrait de la France et Rome, envahie, devient la capitale du royaume italien (
).