Les progrès techniques et scientifiques à partir de la Renaissance ont permis de montrer que la Terre n'était pas éternelle, et qu'elle était bien plus vieille que ce qu'annonçaient les récits mythologiques des différentes civilisations (par exemple, en Europe, l'âge de 6 000 ans, obtenu par l'étude de la généalogie biblique, fut accepté jusqu'au XVIIIe siècle). Ces nouvelles datations ont remis en cause des croyances bien ancrées : il fallut donc du temps pour que l'idée d'une Terre très ancienne soit acceptée.
La science ne se développe pas en opposition aux croyances religieuses ou philosophiques, mais des conflits peuvent apparaître quand la frontière entre les deux est mal définie. Cela a été le cas pour l'estimation de l'âge de la Terre.