Le temps représente un enjeu existentiel, culturel, moral, politique et épistémologique.
Le désir d'échapper au temps traduit celui d'échapper à la mort, c'est-à-dire d'excéder les limites de l'existence. Pourtant,
la conscience humaine se caractérise par le tissu temporel qui la définit. Peut-on alors agir sur le temps ? Ou le temps
nous définit-il intimement ?