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Géographie Terminale

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Thème 1 : Mers et océans : au cœur de la mondialisation
Ch. 1
Mers et océans : vecteurs essentiels de la mondialisation
Ch. 2
Mers et océans : entre appropriation, protection et liberté de circulation
Ch. 3
La France, une puissance maritime ?
Thème 2 : Dynamiques territoriales, coopérations et tensions dans la mondialisation
Ch. 4
Des territoires inégalement intégrés à la mondialisation
Ch. 5
Coopérations, tensions et régulations aux échelles mondiale, régionale et locale
Ch. 6
La France : un rayonnement international différencié et une inégale attractivité dans la mondialisation
Thème 3 : L’Union européenne dans la mondialisation : des dynamiques complexes
Ch. 7
Des politiques européennes entre compétitivité et cohésion des territoires
Ch. 9
La France : les dynamiques différenciées des territoires transfrontaliers
Thème 4 : La France et ses régions dans l’Union européenne et dans la mondialisation : lignes de forces et recompositions
Ch. 10
La France et ses régions dans l’Union européenne et dans la mondialisation
Annexes
Chapitre 8
Exercice Bac

Je m'entraîne

Préparation aux épreuves de contrôle continu
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Réponse à une question problématisée
Sujet
Quelles sont les limites du modèle européen ?
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Sujet A
À partir du texte, vous construirez, à l'aide du fond de carte fourni, un croquis portant sur le sujet suivant : « LʼUnion européenne face à la question migratoire » accompagné d'une légende organisée.

Depuis 2011, la question des migrations est devenue un enjeu important en Europe. Si la Méditerranée a toujours été une interface entre l'Europe, l'Afrique et l'Asie, les flux se sont considérablement accrus depuis le début du XXIe siècle.

Depuis le début des années 2010, on constate que les trois principales routes maritimes sur la Méditerranée – route occidentale vers l'Espagne, centrale vers Lampedusa en Italie, et orientale vers la Grèce – se sont beaucoup densifiées. Cela s'explique par la multiplication des conflits (Syrie, Irak, Afghanistan) et par une insécurité politique, économique et environnementale croissante (Soudan, Érythrée, Libye, Nigeria, Bangladesh, etc.). Le flux de personnes traversant la Méditerranée, et dans une moindre mesure arrivant à pied par la région des Balkans, s'est donc beaucoup accru : leur objectif premier est d'atteindre l'espace Schengen qui garantit ensuite la libre circulation des personnes. Parallèlement, on constate une augmentation des naufrages et des noyades (18 205 pour la Méditerranée entre 2014 et juin 2019), d'autant plus que ces flux sont essentiellement le fait de réseaux illégaux de passeurs, implantés sur les côtes des pays de transit comme la Turquie ou la Libye.

Face à cet afflux, dont le pic a été atteint en 2015, les acteurs européens ont adopté des politiques visant à contrôler et à retenir le plus possible les arrivées de migrants. L'agence Frontex a ainsi comme fonction principale de surveiller les frontières extérieures à l'espace Schengen, notamment les zones de fort passage en Méditerranée. Parallèlement, ont été instaurés en 2013 des hotspots (lieux de regroupement des migrants où les formalités administrative sont réglées) dans les zones d'arrivée des migrants : Lampedusa, Sicile, Lesbos en Grèce, ainsi qu'au Niger. Des accords sont enfin passés avec les pays de transit, pour tenter de contenir l'afflux de migrants : c'est le cas de la Turquie en 2016, du Niger ou du Maroc.

Cette politique a fortement divisé les Européens et suscite de vives critiques, notamment des acteurs humanitaires qui sillonnent la Méditerranée pour secourir les embarcations (SOS-Méditerranée, Open Arms).
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Sujet B
À partir du texte, vous construirez à l'aide du fond de carte fourni, un croquis portant sur le sujet suivant : « La question fiscale dans l'UE », accompagné d'une légende organisée.

La question de la fiscalité divise les pays de l'Union européenne, et en premier lieu par les difficultés d'harmonisation. Les États-membres de l'UE ont chacun leur propre système fiscal : les cotisations sociales, les taux de TVA, ou encore l'impôt sur le revenu varient énormément d'un pays à l'autre. Par exemple, l'impôt sur le revenu est le plus élevé au Danemark, qui applique un taux moyen de 36,1 % sur les revenus des particuliers. De plus, le poids des recettes fiscales diffère sensiblement, puisqu'elles représentent plus de 40 % du PIB dans sept États (France, Italie, Autriche, Suède, Finlande, Danemark, Belgique), et sont inférieures à 30 % du PIB en Irlande, en Lituanie, en Roumanie et en Bulgarie.
Dans les autres pays membres de l'UE, les recettes fiscales représentent entre 30 et 40 % du PIB. Concernant la taxation des entreprises, on peut également rappeler la difficulté de l'UE à établir une taxe commune sur les géants du numérique, ce qui a conduit la France à établir sa propre « taxe GAFA » en juillet 2019. Enfin, cette forte fiscalité favorise les tentatives d'évasion fiscale notamment vers la Suisse, mais aussi vers Singapour, Bahreïn, Panama, les Bahamas ou les îles Caïmans. L'Union européenne rencontre aussi des difficultés pour faire face au phénomène d'évasion fiscale. Gabriel Zucman, chercheur à l'université de Berkeley, estime que cette dernière représente pour l'UE une perte d'environ 120 milliards d'euros.
Par ailleurs, l'Union européenne peine à lutter contre les pays pratiquant des fiscalités avantageuses. Après le scandale LuxLeaks en 2014, la Commission européenne a établi une liste des paradis fiscaux ainsi qu'une liste de pays placés sous surveillance, mais aucun État de l'UE n'y figure. L'ONG Oxfam estime pourtant que quatre États européens devraient figurer sur la liste des paradis fiscaux, en l'occurrence le Luxembourg, l'Irlande, Malte et les Pays‑Bas. Certaines firmes transnationales ont d'ailleurs profité pleinement des faibles taux d'imposition sur les entreprises, comme Nike aux Pays‑Bas, ou Apple en Irlande.
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