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Le choc de la défaite
La débâcle. Après son entrée en guerre, la France, se croyant protégée par la ligne Maginot, reste attentiste pendant dix mois : c'est la « drôle de guerre ». Quand l'armée allemande passe à l'offensive, les troupes françaises, moins mécanisées, sont rapide- ment défaites. Huit millions de civils, paniqués, s'enfuient et errent sur les routes : c'est l'
exode. Le 14 juin 1940, les armées allemandes occupent Paris.
L'armistice. , nouveau chef du gouvernement, déclare le 17 juin la fin des combats. Les conditions de l'armistice, signé le 22 juin, sont drastiques : l'Allemagne occupe le territoire situé au nord de la ligne de démarcation ; la France, démilitarisée, doit payer des « indemnités d'occupation » à l'Allemagne.
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L'instauration du régime de Vichy
L'État français. Malgré l'opposition de 80 parlementaires, Pétain obtient les pleins pouvoirs le 10 juillet 1940. Il installe alors un régime autoritaire, nommé l'État français, qui met fin à la III
e République.
Un pouvoir dictatorial. Le chef de l'État détient le pouvoir exécutif et législatif. Une intense propagande est organisée pour légitimer son autorité : Pétain est présenté comme « le sauveur de la France ». Les libertés fondamentales sont supprimées : les partis politiques sont interdits, les médias censurés. La
fascisation du régime, commencée dès 1942, s'accélère vers la fin de la guerre.