Un an après avoir annoncé le Victory program, c'est-à-dire la mobilisation de toute l'économie américaine pour l'effort de guerre des démocraties, Roosevelt tire un premier bilan.

Pas plus tard que l'année dernière, nous nous étions fixé comme premier objectif dans la guerre du Pacifique de détruire jour après jour [...] plus de matériel japonais que ce que l'industrie nippone était capable de remplacer [...]. Il est certain que bientôt le peuple japonais lui-même en prendra conscience, lorsque nous frapperons leurs îles et les bombarderons sans arrêt [...]. Nous avons produit 48 000 avions militaires – plus que la production de l'Allemagne, de l'Italie et du Japon réunis [...]. Je pense que l'arsenal des démocraties s'en sort bien [...]. Nous tirons notre chapeau devant tous ces hommes et ces femmes anonymes [...] qui ont oeuvré [...] et ont enduré les rationnements et autres privations [...]. Nous ne devrions jamais oublier pourquoi nous nous battons [...]. La victoire dans cette guerre est notre premier et plus grand objectif [...]. Cela signifie finalement lutter pour [...] la liberté de vivre à l'abri de la peur.