Léopold Sédar Senghor est né au Sénégal, a étudié en France et a mené une carrière politique dans ces deux pays. Quand le Sénégal devient indépendant, il y est élu président. Dans sa poésie, Senghor revendique sa négritude (

voir p. 138

) tout en célébrant l'homme et le monde dans leur universalité.

1. Quel arrondissement de New York est évoqué dans la première strophe ?

2. Quels sont les sentiments successifs du poète dans cette première strophe ?

3. a. Quel quartier de cet arrondissement de New York Senghor apprécie‑t‑il particulièrement ?

b. Pourquoi ?

4. a. Quelle est la différence entre les vers 7 et 17  ?

b. Comment comprenez‑vous la métaphore « trottoirs chauves » (v. 7) ?

5. De quelle manière particulière l'arrondissement est‑il décrit aux vers 11 à 14 ? Justifiez en vous appuyant sur la forme des phrases et en relevant notamment une anaphore.

6. a. Comparez le quartier apprécié par Senghor au reste de l'arrondissement. Pour cela, aidez-vous du tableau.


b. Quelles visions le poète donne‑t‑il de l'un et de l'autre ? Que valorise‑t‑il ? Pourquoi ?

7. a. Que demande Senghor à New York dans la troisième strophe ?

b. Que cela signifie‑t‑il, concrètement ?

8. En quoi ce poème est‑il lyrique (

voir p. 373

) ?

9. a. « laisse affluer [...] des lianes » (v. 21‑23) Quels sont les modes verbaux utilisés ? Qu'expriment‑ils ?

b. Réécrivez les vers 23 et 24 en remplaçant « il » par « nous ».

10. Décrivez de manière poétique une ville qui vous fascine ou que vous aimez particulièrement en utilisant des personnifications (10 lignes).