Le coup d'État. Le
, la Constitution l'empêchant d'être réélu président, Louis‑Napoléon Bonaparte dissout l'Assemblée nationale. Des soulèvements ont lieu contre le coup d'État, mais ils sont réprimés par l'armée. L'année suivante, Louis‑Napoléon Bonaparte fait approuver par
plébiscite le rétablissement de l'Empire : il est proclamé empereur le
sous le nom de Napoléon III.
Un pouvoir personnel. La nouvelle Constitution, approuvée par plébiscite en décembre 1852, concentre tous les pouvoirs entre les mains du chef de l'État : il a seul l'initiative des lois et il nomme les ministres. Les députés, qui siègent au sein du Corps législatif, sont tenus de prêter un serment personnel à l'empereur. Le Sénat, composé de membres de droit ou nommés par l'empereur, peut annuler les votes du Corps législatif.
Un régime plébiscitaire. Le suffrage universel direct masculin est rétabli pour l'élection des députés et les plébiscites. Ceux-ci témoignent de la popularité du chef de l'État, qu'il entretient par des voyages officiels dans le pays (
). Le Second Empire est un
césarisme démocratique : « l'appel au peuple » auquel a recours Napoléon III vise à légitimer la politique menée, mais le système de la
candidature officielle, l'absence de liberté de la presse et la répression des opposants au régime interdisent tout pluralisme.