Un régime répressif. L'arsenal répressif mis en place dès 1850 par le parti de l'Ordre est renforcé et les effectifs de la police augmentent fortement. Pendant toute la durée du régime, des milliers de personnes, dont un grand nombre d'opposants politiques, sont arrêtées ou envoyées au
bagne à Cayenne et en Algérie (
). Après l'attentat manqué d'Orsini contre l'empereur en 1858, la répression se durcit encore.
La presse muselée. Une censure rigoureuse est mise en place afin de veiller au respect de la morale et de l'ordre social. Le système de l'
avertissement, qui permet la suspension voire l'interdiction des journaux indociles, empêche toute critique du pouvoir. Cependant, une littérature contestataire est diffusée en secret : c'est par exemple le cas du pamphlet de
,
Napoléon le Petit (
).
L'exil ou la prison. À l'image de Victor Hugo, Edgar Quinet et Jeanne Deroin, des milliers de personnes s'exilent, principalement au Royaume‑Uni et en Belgique, par crainte d'être arrêtées. À l'étranger, ils contribuent à alimenter l'opposition au régime.