Une puissance économique chiffrable. Les métropoles sont au cœur de l'économie mondiale. Tokyo et New York, avec leur PUB respectif de plus de 1 000 milliards de dollars, se placent au même niveau que des pays tels que le Canada ou l'Espagne. Séoul représente à elle seule 47,4 % du PIB de la Corée du Sud. On estime que les 600 villes les plus peuplées produisent près de 60 % de la richesse mondiale en concentrant ⅕ de la population.
Classer les métropoles. On peut classer les villes en fonction de leur puissance économique, par le PUB, mais aussi en comptant les sièges sociaux des FTN. Les métropoles disposent aussi de fonctions de commandement dans les domaines économique, politique et culturel. Leur influence peut donc aussi être mesurée en s'intéressant au nombre de grandes universités et des événements accueillis, ainsi qu'aux sièges des grandes institutions internationales (ONU à Genève, FAO à Rome).
Des métropoles parfois incomplètes. Certaines métropoles ne disposent pas d'une gamme de fonctions de commandement complète. C'est le cas souvent dans les États fédéraux qui répartissent les fonctions entre les métropoles (Berlin capitale politique et Francfort capitale économique en Allemagne). Les pays centralisés disposent souvent d'un nombre plus réduit de métropoles mais celles-ci sont plus puissantes (Londres au Royaume-Uni, Mexico au Mexique, Tokyo au Japon).
Les quartiers d'affaires (CBD), coeurs métropolitains au centre du marketing territorial. Les central business district (CBD) constituent, plus que jamais, le symbole et la vitrine du pouvoir accru des métropoles parce qu'ils concentrent d'importantes fonctions de commandement. Leur skyline se veut toujours plus impressionnante : la Défense à Paris, Manhattan à New York, Business Bay à Dubaï, Lujianzui à Shanghai, etc... se ressemblent par leur architecture verticale souvent avant-gardiste et hors norme. La verticalité est un symbole de visibilité et de puissance, dans un contexte de forte concurrence entre les métropoles.