Il ne faut pas confondre mon métier avec celui de bioacousticien, qui est un chercheur. J'enregistre les sons de la nature (éléments, animaux, microfaune, etc.) pour des musées, des documentaires, des films, des spectacles, de la musique, etc.

Au-delà de la passion, mon but est de partager pour sensibiliser à l'environnement. J'ai toujours aimé la nature, être dehors, observer…

Une connaissance presque musicale du son, de la rigueur, des capacités de travail, d'écoute, un goût pour les rencontres et l'aventure, des connaissances à la fois naturalistes (pour identifier ce que l'on enregistre) et techniques (matériel, son, mixage).

J'ai appris sur le terrain en travaillant bénévolement pour un pionnier du métier. Il faut une solide formation naturaliste.

L'ingénieur acousticien cherche à concevoir des produits ou des matériaux en lien avec le son : cela peut aller de la lutte contre les pollutions sonores jusqu'à la sonorisation de salles. Il réalise des simulations et conçoit des procédés techniques pour réduire le niveau sonore ou l'optimiser (pour une salle de spectacle par exemple).

Le technicien acousticien réalise des mesures acoustiques, contrôle les niveaux sonores et peut assurer le suivi commercial d'un produit.

Tous deux s'appuient sur les dernières technologies et la réglementation. Ils interviennent dès la conception d'un bâtiment ou a posteriori.