L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), créée en 1960, compte 14 membres (Équateur,
Venezuela, Algérie, Libye, Nigeria, Guinée équatoriale, Gabon, République du Congo, Angola, Irak, Iran,
Arabie Saoudite, Émirats arabes unis, Koweït) ainsi que 10 pays partenaires (Russie, Kazakhstan, Azerbaïdjan, Oman, Bahreïn, Soudan, Soudan du Sud, Malaisie, Brunei, Mexique). Cette organisation mondiale, dont le siège se situe à Vienne (Autriche), assure 35 % de la production mondiale de pétrole brut. Cette énergie fossile est au cœur de la mondialisation, avec trois premiers producteurs mondiaux (États-Unis, Russie et Arabie Saoudite) et un axe stratégique, le détroit d'Ormuz, où transite un tiers du pétrole mondial.
Longtemps en situation de monopole, l'OPEP est actuellement en recomposition face au départ du Qatar
(janvier 2019, causé par des tensions politiques avec les autres pays membres) et face à la concurrence des États-Unis, principal concurrent qui dispose du pétrole de schiste. En juillet 2019, l'OPEP + a donc vu le jour. Cette organisation regroupe les membres de l'OPEP et ses partenaires et contrôle 50 % de la production mondiale de pétrole brut. L'organisation peut ainsi mieux répondre aux besoins du marché mondial pétrolier en étant plus compétitive et en imposant ses règles aux pays importateurs et fortement dépendant de ces ressources pétrolières pour leur développement économique.