Ressource affichée de l'autre côté. Faites défiler pour voir la suite.
Friedrich Nietzsche
Ressource affichée de l'autre côté. Faites défiler pour voir la suite.
Sa vie
Le zoom est accessible dans la version Premium.
Friedrich Nietzsche
1844-1900
Nietzsche est fils de pasteur. Il grandit entouré de femmes, suite à la mort prématurée de son père. Né dans la petite ville de Röcken, il commence par apprendre la théologie et se destine à devenir, lui aussi, pasteur. Il part finalement étudier la philologie à l'université de Bonn, où il rencontre Wagner, dont la musique influence ses premiers écrits, notamment La naissance de la tragédie. À 24 ans, il est nommé professeur de philologie à l'université de Bâle alors qu'il n'a pas terminé ses études. Il est infirmier pendant la guerre de 1870 ; c'est à cette période que commencent ses premiers violents maux de tête, qu'il pense héréditaires. Après la guerre, il achève Le gai savoir. Il finit par donner sa démission de l'université en 1879, après un séjour à Sorrente qui ne calme pas ses douleurs.
Il rencontre Lou Andréas‑Salomé en 1882, avec laquelle il fait de longues promenades philosophiques : tous deux sont marqués par le sentiment religieux. Lors d'une balade solitaire à Turin en 1889, Nietzsche est pris de délire. Il souffre d'un mal physique et psychique et meurt de pneumonie le 25 août 1900.
Ressource affichée de l'autre côté. Faites défiler pour voir la suite.
Sa pensée
Lou Andréas‑Salomé dit de son ami : « En Nietzsche coexistaient, dans un état permanent de tension et de conflit, un musicien remarquable, un esprit libre, un réformateur religieux, et un poète inné ». Nietzsche n'écrit que pour lui‑même : la plupart de ses oeuvres sont des monologues intérieurs. Ses oeuvres prennent souvent la forme d'une collection d'aphorismes, ce qui donne lieu à de nombreux contresens : on peut faire dire ce que l'on veut à un aphorisme sorti de son contexte, par exemple « Dieu est mort ». À chaque aphorisme écrit par Nietzsche, il semble que l'on puisse en trouver un autre qui soutienne la position inverse. Nietzsche n'est pas pour autant relativiste : sa philosophie est une perspective qui oriente ses apparentes contradictions.
Dans son oeuvre, en particulier à partir de 1878, il critique la civilisation moderne. Selon lui, son époque est décadente : s'il y a encore des valeurs, elles ne sont là que pour masquer l'imminence de la mort de l'homme moderne. Bien qu'il écrive sur les valeurs et la morale, Nietzsche n'a pas pour but de nous donner des leçons ou de faire changer l'homme. Il critique vivement la soumission de l'homme à des valeurs qui lui sont extérieures, qu'elles soient religieuses ou morales. La vérité n'échappe pas à ses soupçons.
Le but est de devenir « surhomme », de ne pas se soumettre à un but étranger à soi, de ne pas placer la vertu au‑dessus de soi. Selon Nietzsche, il n'y a pas d'arrière-monde à rechercher derrière nos impressions sensibles : la recherche de la vérité est un impératif moral, et non une exigence épistémologique. Si Nietzsche rejette le mythe de l'objectivité en science, il ne condamne pas pour autant toute démarche scientifique.
Ressource affichée de l'autre côté. Faites défiler pour voir la suite.
Œuvres principales
Le zoom est accessible dans la version Premium.
Ressource affichée de l'autre côté. Faites défiler pour voir la suite.
Ressource affichée de l'autre côté. Faites défiler pour voir la suite.