1. Soient z \in \mathbb{C} et a et b les réels tels que z=a+\mathrm{i} b.
Si z = 0, alors a+\mathrm{i} b=0.
On raisonne par l'absurde et on suppose que a et b ne sont pas tous les deux nuls.
Si b = 0, l'égalité donne a+0 \times\mathrm{i}=0 soit a = 0, ce qui est contraire à notre hypothèse.
Sinon, b \neq 0.
Alors a+\mathrm{i} b=0 \Leftrightarrow \mathrm{i}=-\frac{a}{b}. Comme a et b sont des réels alors -\frac{a}{b} \in \mathbb{R} et donc \mathrm{i} \in \mathbb{R}.
Ce qui est impossible puisque \text{i} n'est pas un réel.
Par conséquent, b = 0, ce qui entraîne a = 0.
Réciproquement, si a = b = 0 alors, z=a+\mathrm{i} b=0+\mathrm{i} \times 0=0. D'où l'équivalence.
2. Soient z=a+\mathrm{i} b et z^{\prime}=a^{\prime}+\mathrm{i} b^{\prime} deux nombres complexes où a, b, a^\prime et b^\prime sont réels.
Alors z=z^{\prime} \Leftrightarrow a+\mathrm{i} b=a^{\prime}+\mathrm{i} b^{\prime} \Leftrightarrow\left(a-a^{\prime}\right)+\mathrm{i}\left(b-b^{\prime}\right)=0 \Leftrightarrow\left\{\begin{array}{l}a-a^{\prime}=0 \\ b-b^{\prime}=0\end{array}\right. d'après 1.
Autrement dit, a = a^{\prime} et b = b^{\prime}, d'où l'équivalence.