Mouvement populaire armé, prise de position publique des femmes, revendication active de participation à la vie politique, ces journées inquiètent les hommes. Des articles de presse, des dessins et des gravures présentent le spectacle d'une foule suspecte et potentiellement violente, et évoquent surtout des femmes sales, déguenillées et ivres, installées partout (rues, places, fauteuil du président de l'Assemblée). Leur misère ne serait qu'apparente : il s'agirait en réalité de filles de joie, de furies aux propos obscènes, d'hommes déguisés.