Au XVII
e siècle, le théâtre de foire connait toujours un grand
succès : farces et
commedia dell'arte montrent la vitalité de
la
comédie populaire.
Dans les années 1630, les
comédies baroques de Corneille
font preuve de plus de raffinement et leur valeur littéraire
est reconnue
(voir
).
Molière, après avoir écrit des farces, crée des
comédies-ballets
avec le compositeur Lully, et des «
grandes comédies », généralement en vers et en cinq actes, qui ravissent
le public de la cour du roi.
Les théoriciens du théâtre s'intéressent moins à la comédie,
perçue comme un genre « bas » : elle est donc moins
contrainte de suivre les règles qui s'imposent à cette époque
pour la tragédie. Molière, comme Corneille, considère que le
plaisir du spectateur est le plus important.