La 2^e partie de l'épreuve correspond à l'exercice de la dictée (20 min, 10 points). La 3^e partie est consacrée à la rédaction (1h30, 40 points) avec, au choix, un sujet de réflexion ou un sujet d'imagination.

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A
La dictée

Écoutez bien la première lecture pour comprendre le sens.
Faites attention aux liaisons pour connaître les lettres muettes et certains accords.
Utilisez tous les « trucs » qu'on vous a appris pour distinguer les homophones.
Prenez le temps de faire plusieurs relectures ciblées.
➔ Pour une méthode plus guidée,
voir p. 369
.

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B
Le sujet de réflexion

Dans ce type de sujet, il faut donner votre avis. Vous devez le défendre et convaincre que votre opinion est intéressante et juste. Vous devez donc vous appuyer sur des arguments (des preuves). Chaque argument doit être illustré par un ou des exemple(s) précis (expérience personnelle, histoire, littérature, arts, etc.) (

voir p. 357

Structurez votre texte.

L'introduction présente votre opinion et la replace dans son contexte (en rappelant le sujet).
Le développement est composé de plusieurs paragraphes (un par argument, liés par des connecteurs logiques).
La conclusion rappelle votre opinion.

Nuancez ce que vous dites : envisagez d'autres points de vue.
➔ Pour une méthode plus guidée,
voir p. 370
.

Exemple :
Thèse. Le cinéma ne fait pas concurrence au théâtre.
Argument. Au théâtre, chaque spectacle est une expérience unique, contrairement au cinéma.
Exemple : Je suis allé voir deux fois Roméo et Juliette dans la mise en scène d'Olivier Py. La deuxième fois, je n'ai pas du tout perçu la pièce de la même manière : c'était la dernière représentation, les comédiens ont donné leur maximum, et les émotions étaient beaucoup plus fortes.

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C
Le sujet d'imagination

Voici quelques sujets fréquents et des conseils pour les traiter.

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Écrire un récit

Identifiez dans le sujet qui doit être le narrateur ou la narratrice du récit et à quelle personne (1^re ou 3^e personne) l'histoire doit être racontée.
Le destinataire du récit est-il connu ? Si oui, il faudra adapter la manière de raconter.
Le système des temps (présent ou passé) est-il imposé ? Notez-le pour ne pas l'oublier.
Faut-il créer des personnages ? Notez au brouillon leurs caractéristiques principales. Attention : parfois, le sujet donne certaines indications sur les personnages.
Pour commencer le récit, deux possibilités :

un paragraphe d'introduction (cadre spatio-temporel, personnages, situation, etc.) ;
in medias res (« au milieu de l'action ») pour plonger directement le lecteur dans l'action.

Inventez les différentes étapes de votre histoire, puis organisez- les. Suivrez-vous simplement l'ordre chronologique, ou allez-vous ajouter des retours en arrière et/ou des anticipations ? (Voir
cette fiche de grammaire
.)
Décidez de la fin de votre récit avant de rédiger le récit lui-même.
Vous pouvez insérer des passages descriptifs (décor, portraits) et des dialogues. Cela est parfois explicitement demandé par le sujet.

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Écrire un article de journal

Posez-vous les questions suivantes :

À qui ce journal s'adresse-t-il ? Le ton, le niveau de langue, la manière de présenter les faits ne seront pas les mêmes suivant le destinataire.
Quel est le contenu de l'article ?
Quel est le but de l'article ? S'agit-il d'informer, d'expliquer ou de convaincre ? Selon les cas, l'article devra être neutre ou subjectif.

Donnez un titre court, qui donne envie de lire, sous forme nominale ou interrogative.
Construisez des paragraphes courts et clairs, et utilisez des connecteurs logiques.

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Écrire une lettre

Demandez-vous quelle est la situation d'énonciation à respecter.

Qui écrit la lettre ?
À qui cette lettre est-elle adressée ?
Quel rapport ces personnes entretiennent-elles ? Se connaissent-elles ? Sont-elles amies ? Existe-t-il un rapport hiérarchique entre elles ?
Où, quand et dans quelles circonstances cette lettre est-elle écrite ?

Tous ces éléments de la situation d'énonciation vont avoir une influence sur le niveau de langue employé. Pensez notamment à adapter les formules de salutation :

en début de lettre (Chère... ≠ Madame la directrice) ;
en fin de lettre (Je t'embrasse. À bientôt ! ≠ Je vous prie de bien vouloir accepter, Madame la directrice, mes respectueuses salutations).

La situation d'énonciation aura également une influence sur la forme de la lettre. Une lettre formelle (écrite à un(e) supérieur(e) hiérarchique, dans un contexte administratif, etc.) comportera des rubriques supplémentaires comme :

les coordonnées de la personne qui écrit (en haut à gauche) et de son destinataire (en dessous à droite) ;
le lieu et la date d'écriture (sous les coordonnées du destinataire) ;
l'objet : la raison pour laquelle on écrit, formulée sous forme nominale (Objet : Demande de stage) ;
un premier paragraphe d'introduction, qui explique de manière plus précise la raison pour laquelle on écrit.

Quel est le but de cette lettre ? Décrire ? Raconter ? Argumenter ? Expliquer ? Exprimer des sentiments ? Demander quelque chose?

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Écrire un dialogue

Attention

la présentation n'est pas la même dans un dialogue théâtral ou un dialogue inséré dans un récit (

voir p. 296

Notez :

où, quand, pourquoi et dans quelles circonstances le dialogue a lieu ;
son thème ;
son but (opposer deux points de vue, débattre, expliquer, raconter) ;
le caractère des personnages (si l'un domine, il parlera plus).

Si vous écrivez un dialogue inséré dans un récit, variez les verbes de parole pour éviter la répétition du verbe dire, mais aussi pour préciser la fonction de la réplique (demander, répondre, s'exclamer, etc.), le ton sur lequel elle est prononcée (protester, supplier, bougonner, etc.) ou encore le volume de la voix (hurler, murmurer, etc.).
Dans un dialogue théâtral, n'oubliez pas les didascalies.

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Écrire une description ou un portrait

Identifiez qui regarde et donc à travers les yeux de qui la description ou le portrait doit être fait.
Selon cette information, déterminez si la description devra être neutre, objective ou subjective, marquée par les émotions et sentiments de la personne qui décrit (admiration, mépris, etc.).
Organisez votre description : du général au particulier, d'un détail à une description d'ensemble, de gauche à droite, de bas en haut, du premier plan vers l'arrière-plan, etc.
Utilisez des connecteurs spatiaux (à gauche, plus loin, etc.) (
voir p. 356
).
Les temps utilisés pour la description sont l'imparfait pour un texte au passé et le présent pour un texte au présent.
Écrivez une description riche et intéressante en variant les expansions du nom (
voir p. 274
), en employant des figures de style comme la comparaison et la métaphore, en variant les verbes de perception (observer, apercevoir, distinguer, entendre, percevoir, etc.). Évitez le verbe être et la formulation il y a.

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Écrire une suite de texte

Résumez dans votre tête ce qui s'est passé dans le texte de départ, pour que votre suite de texte soit bien cohérente. Quelles sont les solutions possibles pour faire évoluer l'action ?
Veillez à bien respecter les éléments du texte de départ :

le cadre spatio-temporel (lieu, époque, saison, moment de la journée, etc.) ;
la cohérence des personnages (caractère, manière de parler, de se comporter, etc.) ;
le rapport entre les personnages (dominant/dominé, complicité, haine, etc.) ;
le type de texte ;
les choix narratifs (récit à la 1^re ou à la 3^e personne) ;
le système de temps (présent ou passé) ;
le style d'écriture ;
la ou les tonalité(s) employée(s) (comique, pathétique, etc.).

Attention aux anachronismes

Si l'histoire se passe au XIX^e siècle, un personnage ne peut pas en appeler un autre sur son téléphone portable.

voir p. 371

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Français 4e - 2022

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