Français 4e - 2022

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Questionnement 1 : Dire l'amour
Ch. 1
Comment dire les nuances de l'amour ?
Ch. 2
Roméo et Juliette : une histoire d’amour mythique ?
Questionnement 2 : Individu et société : confrontations de valeurs ?
Ch. 3
Des valeurs en confrontation ?
Ch. 4
Le Cid entre amour, honneur et devoir ?
Ch. 5
Les Misérables : un roman réaliste ?
Questionnement 3 : La fiction pour interroger le réel
Ch. 6
« Un parricide » : le récit d’un drame social ?
Ch. 7
« Magie » : un récit aux frontières du réel ?
Questionnement 4 : Informer, s’informer, déformer ?
Ch. 8
Comment mieux informer et s’informer ?
Questionnement complémentaire : La ville, lieu de tous les possibles ?
Ch. 9
La ville, un personnage de roman ?
Ch. 10
Comment la science-fiction imagine-t-elle la ville ?
Étude de la langue
Ch. 12
Grammaire
Ch. 13
Conjugaison
Ch. 14
Orthographe
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Lexique

Les figures de style

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Ex. 1
a) Quelle figure de style emploie Vendredi (le premier personnage) pour décrire l'Océan ? b) Qu'apporte l'emploi de cette figure de style ?

« C'est une mère qui te berce, c'est un cuisinier qui sale ta soupe, c'est une armée de soldats qui te retient prisonnier, c'est une grosse bête qui se fâche, hurle et trépigne quand il fait du vent, c'est une peau de serpent aux mille écailles qui miroitent au soleil. Qu'est-ce que c'est ?
– C'est l'Océan ! » triompha Robinson.
M. Tournier
Vendredi ou la Vie sauvage, © Gallimard Jeunesse, 1971.
a) 

b) 
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Leçon

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Les figures de ressemblance et d'opposition
Ressemblance
La comparaisonElle rapproche un élément d'un autre à l'aide d'un outil de comparaison (comme, tel, ainsi que, plus... que, autant que, semblable à, etc.).
  • Paul (comparé) est doux comme (outil) un agneau (comparant).
  • La métaphoreElle rapproche un élément d'un autre directement, sans outil de comparaison. Quand la métaphore se développe sur plusieurs lignes ou vers, on dit qu'elle est « filée ».
  • Paul, c'est un agneau !
  • La personnificationElle prête des caractéristiques humaines à un élément inanimé ou un animal.Le crépuscule ami s'endort dans la vallée. (Vigny, « La Maison du berger »)
    La périphraseElle remplace un mot par une expression de même sens.
  • Il maîtrise parfaitement la langue de Shakespeare. (= l'anglais)

  • Opposition
    L'antithèseElle rapproche deux éléments opposés pour souligner un contraste.
  • Je vis, je meurs, je me brûle et me noie. (Labé, Sonnets)
  • L'antiphrase Elle consiste à dire le contraire de ce que l'on veut vraiment exprimer ; elle est souvent ironique.
  • Prends ton temps surtout, hein ! (= dépêche-toi !)
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    Les figures d'amplification et d'atténuation
    Amplification
    L'hyperboleElle exagère la réalité.
  • Je meurs de soif.
  • La gradationElle est une énumération classée dans un ordre d'intensité.
  • Va, cours, vole, et nous venge. (Corneille, Le Cid)
  • L'accumulationElle consiste à énumérer des éléments pour donner une impression de grande quantité ou pour créer une insistance.
  • Je le voyais se lever, prendre son café, parler, rire. (Ernaux, Passion simple)

  • Atténuation
    L'euphémismeIl vise à adoucir une réalité désagréable ou choquante.
  • Il nous a quittés. (= il est mort)
  • LitoteElle consiste à dire moins pour suggérer plus.
    Au contraire de l'euphémisme, elle n'a pas pour but d'atténuer le propos, mais de lui donner plus de force.
  • Va, je ne te hais point. (= je t'aime) (Corneille, Le Cid)
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    Les figures de répétition
    Répétition
    L'anaphoreC'est une répétition en début de segment : phrase, vers, paragraphe, etc.
    Elle permet de mettre en valeur ce qui est répété ou de donner du rythme.
  • Toujours aimer, toujours souffrir, toujours mourir. (Corneille, Suréna)
  • L'assonanceElle consiste à répéter une voyelle ou un son vocalique (ou, on, etc.).Tout m'afflige et me nuit et conspire à me nuire. (Racine, Phèdre)
    L'allitérationElle consiste à répéter une consonne.
  • Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? (Racine, Andromaque)
  • La paronomaseElle consiste à rapprocher des mots qui ont des sonorités proches.
  • Il pleure dans mon cœur/Comme il pleut sur la ville. (Verlaine, Romances sans paroles)
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    S'exercer

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    Ex. 2
    Les exemples suivants sont-ils des comparaisons ou des métaphores ? Justifiez votre réponse.

    1. La jeune fille, vive et preste comme un oiseau. (Nerval)
    2. Ma jeunesse ne fut qu'un ténébreux orage. (Baudelaire)
    3. Le Poète est semblable au prince des nuées. (Baudelaire)
    4. Tu es la terre qui prend racine. (Éluard)
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    Ex. 3
    a) Relevez les comparaisons et les métaphores. b) Quelle image donnent-elles de Madame Chabre ?

    La belle Mme Chabre avait alors vingt-deux ans. Elle était adorable avec son teint de pêche mûre, ses cheveux couleur de soleil, envolés sur sa nuque. Ses yeux d'un bleu vert semblaient une eau dormante.
    É. Zola
    Les Coquillages de monsieur Chabre, 1884.

    a)

    b)
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    Ex. 4
    Identifiez la figure de style utilisée dans ces phrases de la vie quotidienne : litote, antithèse, antiphrase, périphrase, hyperbole.

    1. Il faut protéger la planète bleue.


    2. Vous avez une heure de retard ! Je vous félicite !


    3. Cela fait des siècles que je ne t'avais pas vue !


    4. Je suis si émue que je pleure et je ris en même temps.


    5. Ce gâteau n'est pas mauvais du tout.
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    Ex. 5
    Identifiez la figure d'amplification utilisée : hyperbole, accumulation ou gradation.

    1. Vers mon cœur tout mon sang se retire. (Racine)


    2. Ils s'accrochent, ils mordent, ils lacèrent, ils en bavent. (Céline)


    3. Ses moindres actions lui semblent des miracles. (Molière)


    4. Le lait tombe ; adieu veau, vache, cochon, couvée. (La Fontaine)


    5. Voilà qu'elle se retourne/[...] Ses bras vont jusqu'à terre/Ça y est, elle a mille ans. (Brel)


    6. C'est un roc ! ... c'est un pic ! ... c'est un cap ! ... (Rostand)


    7. Au ciel, au vent, au roc, à la nuit, à la brume,/Le sinistre océan jette son noir sanglot. (Hugo)
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    Ex. 6
    Identifiez la figure de style utilisée : hyperbole, litote, euphémisme.

    1. J'ai aidé un homme d'un certain âge à traverser la rue.


    2. Quelle journée ! Je suis morte de fatigue.


    3. Tu as encore cassé un verre ? Décidément, tu n'es pas très doué !


    4. Je ne me débrouille pas trop mal au basket, ce qui m'a permis d'avoir une bourse pour étudier à Harvard.


    5. Son oncle s'est éteint à l'âge de quatre-vingt-cinq ans.


    6. Je suis sûre que si je mange une part de ce gâteau, je vais prendre dix kilos !
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    Ex. 7
    Repérez dans cet extrait deux comparaisons, deux métaphores et deux personnifications.

    Les violons [...] parfois miaulaient comme des chats.
    Les flûtes éclataient de petits rires nerveux.
    Les violoncelles chantaient comme des voix humaines.

    La valse déchaînait son tournoyant délire.
    Rythmée comme par des soupirs d'amour ;
    Chuchoteuse comme les flots,
    Et aussi mélancolique qu'un adieu ;
    Désordonnée, incohérente, avec des éclats de cristal qu'on brise ;
    Essoufflée, rugissante comme une tempête [...].
    M. Krysinska
    « Le Démon de Racoczi », Rythmes pittoresques, 1890.

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