Le pouvoir royal. En Angleterre, il n'existe pas de constitution écrite : tout repose sur la coutume. Au XVII
e siècle, le pouvoir royal est aux mains de la dynastie des Stuart. Contrairement à la France, la règle de succession n'exclut pas les femmes de la Couronne, d'où le long règne d'Élisabeth I
re (1559‑1603) ou d'Anne Stuart (1702‑1714).
Le principe du King-in-Parliament. Depuis le XIII
e siècle, le souverain gouverne avec un
Parlement composé de deux chambres (
) : la Chambre des Lords (princes du royaume et hauts membres du clergé) et la Chambre des Communes (membres élus des comtés et des bourgs). Leurs compétences sont larges et évoluent progressivement : projets de lois ou
bills, impôts, religion. Cependant, la royauté tente de limiter leur pouvoir.
Le rôle des pouvoirs locaux. La spécificité du modèle anglais tient aussi à l'importance des autorités locales. Dans les villes, les maires et leurs adjoints possèdent des pouvoirs judiciaires importants. Dans les comtés, les
shérifs sont assistés par des juges de paix aux pouvoirs judiciaires, économiques et religieux.