La pression anglaise. Pour financer les armées anglaises, le roi George III taxe le commerce du sucre, les timbres et le thé, ce que les colons américains vivent comme une injustice (
). Face aux premiers troubles, le roi réagit par la force, faisant juger les coupables en Angleterre : attachés aux libertés et aux droits individuels, les colons américains s'éloignent peu à peu de leur loyauté initiale envers la royauté anglaise.
Critiques et résistances. Entre 1750 et 1776, plus de 4 000 pamphlets sont écrits, des textes profondément influencés par la philosophie politique anglaise. Les actes de résistance se multiplient (
), mais le point de non‑retour est atteint avec la
Boston Tea Party (16 décembre 1773), au cours de laquelle 342 caisses de thé appartenant à la Compagnie anglaise des Indes sont jetées à la mer.
La Déclaration d'indépendance. Après plusieurs tentatives de conciliation repoussées par George III, le
Congrès américain charge un comité de rédiger une déclaration d'indépendance. Élaborée principalement par
, la Déclaration fait l'objet d'un vote unanime du Congrès le 4 juillet 1776.