L'essor des lettres et de la philosophie. La relative liberté qui règne en Angleterre permet la publication d'ouvrages comme ceux des philosophes Thomas Hobbes, John Locke (
) ou David Hume. Ces auteurs réfléchissent à l'équilibre des pouvoirs, aux buts des gouvernements, au meilleur régime politique. Les travaux d'Adam Smith ont une influence cruciale sur l'essor du
libéralisme . En littérature, les Lumières anglaises sont représentées par Daniel Defoe (
Robinson Crusoé, 1719), Jonathan Swift (
Les Voyages de Gulliver, 1726) ou encore Frances Burney (
Cecilia, 1782).
Un intérêt nouveau porté à l'éducation. L'éducation et la diffusion des savoirs est l'un des thèmes chers aux Lumières anglaises. Les puritains comme Samuel Hartlib ou Comenius favorisent la création d'établissements pour la formation des clercs. L'éducation des filles est aussi encouragée par des femmes engagées comme Mary Astell ou Mary Wollstonecraft : leurs écrits contribuent à la naissance du mouvement féministe (
).
Universités et académies. Les centres du savoir se concentrent dans les grandes universités de Londres, Cambridge et Oxford. Les écoles de droit (
Inns of courts) forment les futurs administrateurs du royaume. À partir de 1660, la
Royal Society devient un centre culturel majeur et échange avec l'Académie des sciences de Paris.