De nouveaux lieux de sociabilité scientifique. Les cafés deviennent des espaces où l'on discute des nouveautés techniques et scientifiques, si bien que certains se spécialisent, comme à Londres où le Garraway's se consacre à la physique, et le Child's à l'astronomie. Des académies apparaissent en province et contribuent à la propagation des savoirs : à Nîmes (1685), à Lyon (1700), à Montpellier (1706) et à Bordeaux (1713). En dehors des institutions savantes comme les
universités ou le
Jardin du Roi à Paris, des cours particuliers, parfois ouverts aux femmes, se répandent dans les villes (
).
Des publics élargis. Un public d'amateurs, curieux des sciences, apparaît dans les villes. Les femmes sont souvent spectatrices, parfois actrices de la production et de la diffusion des connaissances (
). Elles tiennent des
salons dans lesquels des questions scientifiques sont discutées. Parfois, elles parviennent à s'imposer publiquement, à l'image de la mathématicienne et physicienne
.