Résistance culturelle et religieuse. La diffusion des idées coloniales et le rejet des cultures locales perçues comme inférieures fondent l'anticolonialisme des élites traditionnelles. Au Maghreb, ce rejet est alimenté par la foi islamique.
L'égalité comme horizon. Une nouvelle génération d'élites indigènes, formées dans les écoles françaises, parfois même en métropole, revendiquent une égalité des droits : ils entendent moderniser le pays et la société et forment des mouvements réformistes (
Jeunes Algériens). Ces idées sont relayées par certains Occidentaux, qui critiquent les structures politiques des colonies (
).
Revendiquer l'indépendance. L'échec du réformisme nourrit le développement de
mouvements nationalistes qui s'opposent au pouvoir colonial et revendiquent l'indépendance nationale. À partir de 1911, l'agitation nationaliste en Tunisie oblige la métropole à instaurer l'
état de siège.